Le Président de la Transition a ordonné à tous les chefs d’établissements scolaires du pays la reprise de levée de couleurs du drapeau national dans l’enseignement primaire et secondaire les Lundis et vendredis de la semaine. Une décision bafouée sur les réseaux sociaux par un groupe d’apprenants du lycée Mandela de Libreville qui vient d’être exclu par le Conseil de discipline de l’établissement.
Sept des huit élèves du Lycée d’Application Nelson Mandela , suspectés d’avoir mal interprété l’hymne national ‘’la concorde’’ à la descente des couleurs le 13 octobre dernier , viennent d’être sanctionnés à l’issue d’un conseil de discipline, relate notre consœur l’Union du jour.
En effet, depuis le 13 octobre dernier, une vidéo a fait le tour de la toile, mettant en exergue des élèves du Lycée Nelson Mandela, qui, lors de la descente des couleurs ont déformé les paroles de la ‘’la concorde’’ tout en rigolant. La scène était filmée par les élèves eux-mêmes avant d’être postée sur les statuts, puis les réseaux sociaux.
Un acte condamné par plusieurs personnes qui estimaient que ces enfants faisaient injure à la patrie. Et qu’il était judicieux qu’ils soient punis.
C’est donc, à l’issue de cette vidéo qui a fait le buzz sur la toile que les responsables dudit lycée ont tenu un conseil de discipline le vendredi 20 octobre dernier pour statuer sur le sort des huit élèves identifiés et suspectés de s’être livré à ce jeu. Ainsi, au terme du conseil de discipline, et après avoir écouté les ‘’coupables’’, un seul a été acquitté et deux ont été exclus définitivement du lycée. Il s’agit de Charonne Mekui Me Nkoghe, inscrite en classe de 1ère A1E, soupçonnée d’avoir pris les images, et d’Emmanuel Brayann Takoudjou Nzoghu, de la 1èreA1D qui serait le chanteur et diffuseur de la vidéo sur les réseaux sociaux. Et quatre ont écopé d’une exclusion temporaire de 7 jours. Et un autre de trois jours, avec des travaux d’intérêt général et avec obligation de résultat en fin d’année.
Les élèves sanctionnés ont par la suite été conduit à la police judiciaire au service des mœurs afin qu’ils comprennent la gravité des faits. Car le code pénale Gabonais condamne d’un an et plus et d’une amende de 5 millions de francs CFA, toute personne qui porte atteinte à l’hymne national.
RMON
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