La Banque Mondiale réitère son soutien au Gabon

Le Premier Ministre de Transition, Raymond Ndong Sima, plus que serein quant à l’issue de la crise avec la Banque Mondiale

La récente suspension temporaire des décaissements au Gabon par la Banque Mondiale ne devrait affecter en rien l’engagement de l’institution de Bretton Wood à soutenir le pays. Annonce faite par le Bureau local de la Banque Mondiale hier à Libreville par voie de presse. Un communiqué de presse qui devra apaiser les inquiétudes des populations.

Après avoir fait avaler aux populations économiquement faibles la pilule amère de suspension temporaire des décaissements au Gabon depuis quelques jours, la Banque Mondiale vient d’apporter plus d’amples informations rassurantes en réitérant son soutien au pays de Brice Clotaire Oligui Nguema pour la réalisation des projets inscrits dans son agenda.  »La suspension des décaissements dans le cadre des accords de financement conclus entre la Banque mondiale et le Gabon est une procédure prévue par les conventions signées entre les deux parties” indique le communiqué de la Banque Mondiale publié hier. Une mesure qui est imposée aux Etats en cas de retards de paiement des créances comme c’est le cas aujourd’hui avec le Gabon. Toutefois, cette suspension temporaire pour 17 milliards de francs CFA d’impayés depuis le 10 janvier dernier, n’affecte en rien l’engagement pris par l’institution vis à vis du Gabon. Une précision de taille qui en valait la chandelle au moment où un climat délétère commençait déjà à prendre corps dans le pays.

En attendant une issue favorable rapide de la crise  entre les deux parties , la Banque Mondiale notifie dans son communiqué que ce mécanisme bien que douloureux pour les Etats concernés , n’a pas pour vocation de compromettre ses projets inscrits dans la feuille de route du Gabon. “ Nous avons confiance en la capacité et la volonté  du Gouvernement à finaliser le processus de paiement” rassure le communiqué.

Une seconde suspension temporaire des décaissements au Gabon par la Banque Mondiale en moins d’un an qui fait du Gabon un mauvais élève vis à vis d’elle, et du monde entier. Une image qui devrait amener les plus hautes autorités de la Transition  à faire une introspection afin que de telles situations qui n’honorent pas le pays ne se reproduisent plus.

            RMON