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La correction fraternelle

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Évangile selon saint Matthieu 18, 15-20

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Prière

Seigneur, que la vérité puisse habiter ma vie pour pouvoir aimer dans la vérité et amener mes frères plus près de toi. Viens à mon aide, Seigneur, pour toujours te rendre témoignage dans mes paroles et mes actions afin d’être un vrai instrument de ta gloire.

Demande

Que ma relation avec les autres soit pleine d’amour dans la vérité.

Réflexion

  1. Le discours que Jésus tient dans cet Évangile n’est pas très populaire dans la société d’aujourd’hui. En effet, l’une des fautes les plus impardonnables du vingt-et-unième siècle est ce qu’on appelle l’intolérance. Il semble que tout doive être toléré et que personne n’ait le droit de s’ériger en juge de ce que font les autres. Ce message semble cohérent avec les indications du Seigneur qui déclare au chapitre 6 de l’Évangile de saint Luc : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés. » (Lc 6, 37)
    Mais il y a une grande différence entre ce que dit le Seigneur et le message qui est souvent relayé par notre société contemporaine. Dans les deux cas il apparaît comme une évidence que nous ne devons jamais juger les personnes. Cependant, dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Seigneur nous montre bien qu’il faut être capable de juger et de condamner certains actes.
  2. Savoir reconnaître le mal lorsqu’on le voit, c’est aussi l’un des meilleurs moyens de protéger le bien. De nos jours, le relativisme très fort de la morale nous entraîne petit à petit à effacer la limite entre le bien et le mal et il devient de plus en plus difficile d’avoir les idées claires sur ce qui est tolérable et ce qui justement ne l’est pas. La peur de passer pour un puritain inflexible nous pousse souvent à nous taire et à ne pas confronter nos frères lorsque nous les voyons commettre quelque chose d’objectivement mauvais. Il est facile d’appeler du nom de tolérance ce qui en réalité est un acte de manque de courage de notre part. En effet, il faut bien souvent s’armer de courage pour pouvoir montrer notre vraie charité envers les autres en leur faisant remarquer une erreur. Personne n’aime avoir le mauvais rôle du trouble-fête.
  3. Le Seigneur nous montre bien que toute correction doit être fondée dans l’amour. Celui qui aime vraiment son frère ne peut pas supporter de le voir commettre le mal car il sait que cela va le rendre malheureux. Ne pas exiger le meilleur de la personne aimée est une forme d’indifférence. La meilleure correction que nous puissions donner est toujours le bon exemple à montrer au quotidien. Corriger son frère est un vrai acte de charité chrétienne et il nous faut apprendre à aimer non dans l’indifférence mais dans la vérité. Le chrétien doit toujours aimer le pécheur, en commençant par soi-même, mais il doit aussi haïr le péché, le sien comme celui des autres.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu es venu comme le chemin, la vérité et la vie. Parfois il est difficile de vivre selon la vérité et il est plus facile de s’effacer devant le mal pour ne pas blesser les autres, mais tu me demandes aussi de vraiment vouloir le bien de mes frères, même quand cela me demande un effort sur moi-même.

Résolution

Penser à l’un de mes défauts que j’aimerais que mon entourage m’aide à combattre plutôt que de le tolérer en silence.

Père Jérôme Dejoie, LC

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