Les organisations de la société civile gabonaise, notamment le Réseau des Organisations Libres de la Société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG), La Machette Syndicale, l’Association (ASCORIM), le Forum Civique du Gabon, Conseil National de la Société civile, Croissance Saine et Environnement, animent une conférence de presse ce vendredi 4 juillet 2025 à 10h00 au siège du ROLBG, à Libreville pour battre en brêche les contre-vérités distillées par le tyran déchu Ali Bongo et compagnie ces derniers temps sur les réseaux sociaux et autres médias occidentaux pour tenter de se faire une virginité politique après avoir été chassé du pouvoir par les militaires le 30 août 2023 pour gestion scabreuse et calamiteuse du pays.
« Cette rencontre médiatique intervient dans un contexte où l’ancien Président Ali Bongo Ondimba, tente de se présenter comme une victime de « séquestration arbitraire », occultant ainsi les graves violations des droits de l’homme, les crimes économiques et la gestion désastreuse qui ont marqué ses années au pouvoir » indique le communiqué de presse de la société civile. Avant de renchérir :
« Depuis la fin du régime Bongo, plusieurs plaintes ont été déposées en France et au Gabon pour corruption, détournements de fonds publics, répressions sanglantes et crimes économiques. Pourtant, au lieu de répondre à ces accusations, Ali Bongo et son entourage instrumentalisent la justice pour se poser en victimes, notamment à travers une plainte pour « séquestration arbitraire » déposée à Paris » i.
En animant cette conférence de presse, les organisations de la société civile gabonaise entendent rétablir la vérité et dénoncer cette manœuvre de diversion qu’elles considèrent comme une provocation de trop de la famille Bongo qui a laissé le pays en lambeaux après 56 ans de règne sans partage.
Ces dernières entendent rafraichir la mémoire de la communauté nationale et internationale en faisant la genèse de l’ampleur des exactions commises sous le régime Bongo, notamment :
•La répression sanglante des manifestations post-électorales de 2016, avec des cas documentés de torture et d’assassinats.
•Le pillage systématique des ressources naturelles (scandale du kevazingo, détournements dans le secteur pétrolier).
•L’enrichissement illicite des membres du régime d’Ali Bongo, dont plusieurs d’entre eux font l’objet d’enquêtes en France pour biens mal acquis.
Et pour couronner le tout ; les leaders de la société civile Gabonaise devraient lever le voile sur les actions judiciaires en cours et à venir, pour que justice soit rendue au peuple gabonais. Les intervenants aborderont les démarches à engager devant :
•La justice gabonaise (poursuites pour corruption et détournements).
•La justice française (dossiers des biens mal acquis).
•La Cour pénale internationale (CPI) (pour crimes contre l’humanité).
Un rappel à l’ordre de la société civile Gabonaise qui amener la famille Bongo à faire profil bas en demandant pardon au peuple Gabonais pour gestion chaotique du pays avec son taux de pauvreté créé et légué avoisinant 97% de la population jusqu’au 30 août 2023.
Et selon notre confrère en ligne ‘’TOP Infos Gabon’’, la famille Bongo, voudrait museler les preuves accablantes de sa gestion chaotique du pays dont le procès s’ouvre ces prochaines heures à Libreville en brandissant les pseudos tortures dont les membres auraient été victimes par le régime en place.
“Alors qu’ils multiplient, ces derniers jours, des déclarations visant à dénoncer les « tortures » qu’ils auraient subies entre les mains des autorités militaires et judiciaires depuis le coup d’État du 30 août 2023, les membres du clan Bongo vont devoir répondre auprès des juridictions gabonaises d’autres accusations de malversations financières, de corruption et de la vente illégale du pétrole et d’autres produits.
D’après des sources judiciaires proches du dossier, les derniers éléments de l’enquête judiciaire révèlent que l’ex-président, Ali Bongo, aurait reçu, pendant 10 ans, des virements illégaux sur son compte d’un montant total de 266 milliards de FCFA. Les mêmes sources indiquent que les villas, notamment deux appartements appartenant au fils d’Ali, Nourredin Bongo, ont été achetées avec des fonds de rétro-commissions d’équipements militaires. Plus grave, les enquêtes menées par les autorités judiciaires attestent que des bateaux battant pavillon gabonais faisaient dans la vente illégale de pétrole et d’autres produits. Lesdits bateaux auraient, d’après les mêmes sources, obtenu des accords sur fonds de corruption de la part de hauts dirigeants du régime déchu”.
C’est cette vérité que la famille Bongo voudrait museler au sein de l’opinion nationale et internationale. Une vérité éclatée sur la place publique qui devrait l’amener à rétrocéder au peuple Gabonais tous les bien mal acquis.
Rufin Martial Oke Nze
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